Faut-il vraiment passer à Windows 12 ? Ce qui change (et ce qui ne change pas)
Windows 12 est là. Ou plutôt, il commence à se pointer sérieusement à l’horizon. Et forcément, on se pose tous la même question : est-ce que ça vaut vraiment le coup de migrer ? Ou est-ce qu’on est face à un Windows 11.5 déguisé avec quelques effets visuels en plus ?
Perso, j’ai pris le temps de creuser. J’ai testé les préversions, je me suis farci les changelogs, j’ai comparé les retours d’utilisateurs réels (pas juste ceux qui testent sur une machine virtuelle optimisée comme un PC de NASA). Et franchement, la réponse n’est pas si évidente.
Commençons par les vraies nouveautés de Windows 12
Parce que oui, il y en a. Pas des milliers, mais il y a du changement, surtout sous le capot.
- Une meilleure intégration de l’IA (oui, encore elle). Microsoft pousse Copilot partout : dans l’explorateur, les réglages, les apps système. Et pour une fois, ce n’est pas juste un gadget. On peut lui demander de réorganiser son bureau, d’expliquer un message d’erreur, voire de configurer des paramètres sans passer par 12 menus différents. Bon, faut aimer parler à son PC, mais ça avance.
- Une gestion des mises à jour plus intelligente. Enfin. Windows 12 apprend de vos habitudes et essaie de s’installer quand ça ne vous dérange pas. J’ai testé, et il m’a laissé bosser tranquille plusieurs jours sans relancer à l’arrache.
- Des performances légèrement améliorées. Sur des machines récentes, notamment avec des processeurs ARM ou les nouvelles puces Intel/AMD, on sent que le système est un peu plus réactif. Rien de magique, mais ça se ressent dans les apps lourdes comme Premiere Pro ou quand on a 40 onglets ouverts (coucou Chrome).
Ce qui n’a (presque) pas bougé
Par contre, soyons clairs : Windows 12 ne révolutionne pas l’interface. Si vous espériez un retour du panneau de configuration à l’ancienne ou un menu démarrer plus flexible, vous pouvez oublier. On est toujours sur l’héritage de Windows 11, avec ses coins arrondis, ses widgets et ses réglages un peu éparpillés.
Et niveau compatibilité logicielle, rien de neuf. Vos apps habituelles tournent toujours, les pilotes sont globalement les mêmes (à condition d’avoir du matos pas trop vieux), et les jeux ne voient aucune différence notable. Pas de miracle là-dessus.
Faut-il migrer maintenant ?
Alors là, tout dépend de votre situation.
Si vous êtes sur Windows 10 et que vous comptez y rester jusqu’à la fin du support (octobre 2025), vous pouvez attendre un peu. Windows 12 n’apporte pas de changement vital à court terme, surtout si vous n’utilisez pas Copilot ou si votre PC date un peu.
Si vous êtes sur Windows 11, honnêtement, pas d’urgence non plus. À moins que les nouveautés IA vous fassent vraiment envie, vous pouvez rester tranquille un moment.
Par contre, si vous achetez un nouveau PC en 2025, il y a de grandes chances qu’il vienne avec Windows 12 préinstallé. Et là, autant l’accepter. Le système est stable, fluide, et ne vous fera pas regretter votre achat. À condition que votre machine tienne la route (RAM, processeur, puce TPM 2.0, etc.).
Et la question de la vie privée ?
Évidemment, plus d’IA = plus de données qui circulent. Microsoft jure que tout est anonymisé, traité localement autant que possible, blablabla… Mais bon, soyons lucides : si vous activez tous les assistants intelligents, vous envoyez quand même pas mal d’infos. Pensez à fouiller les paramètres de confidentialité dès l’installation, c’est pas perdu.
Conclusion : Windows 12, ça dépend de vous
Franchement, Windows 12 n’est pas une révolution. Mais c’est un système solide, bien pensé, qui améliore plein de petits trucs qu’on trouvait agaçants depuis des années. Pas parfait, mais agréable à utiliser.
Est-ce que vous devez sauter dessus ? Pas forcément. Mais est-ce que vous allez y passer tôt ou tard ? Oui, clairement.
Alors autant s’y préparer. Et peut-être que vous, vous serez justement le genre de profil qui va adorer cette nouvelle version. Ou pas. À vous de voir.